Je faux sortir de ma bouche Ammar Ouni traduit par Essia Skhiri Derviche
La tribu l’a banni
Et il a passé la nuit
En dansant avec les ogres
Puis il les a incités contre elle
Et il est allé
Trinquer les chopes
Poète
Le soir, il boit
Et il accompagne son plaisir
Il le hume
Jusqu’au matin…
Et il chante
Et les matinées lancent
Leurs cris d’allégresse
Et l’aile leur répond
Et l’aile agrée leur joie
Gamin
J’avais un garçon
Dont le visage se dissimule
En moi
Et lorsque je l’ai abandonné
Il m’a suivi
Et il s’est émergé
Tel qu’une lumière
Sur mes balcons
Visage
Un visage descendant
Le long du pays
Et le vent
Surchargé de chansons…
Elle passe
Et quand il la croise
Elle se fracasse/ se brise
Sur
Ses
Pages
Étranger
Étranger
Il parcourt le pays
Glacial… Et il me perce
Et il parait enflammé…
Il a dit : raconte-moi, mon ami
Pourquoi la ville est elle froide§
N’ya t’il pas de filles vierges dans ce vide (désert)
Et comment sont les caprices/ lubies ?
J’ai répondu : On les a étouffés
Il s’est arrêté sur le trottoir/ bord d’en face
Et il a crié :
Il se peut que tu lui rendes ses convoitises.
Ombre
Lorsque je m’assoupis
Mon trône s’éloigne en m’emportant
Mon trône s’écoule sous mon poids
Et la fièvre me vainc
Femme
La femme qui a soufflé
Dans mon âme
Et m’a lu
Je lui ai tendu la main
Au détroit tel qu’ –un pont- ma main/ paume
Et elle m’a traversé
Puis a choisi
Les étendues des autres…
Épi
Je connais d’elle une multitude de choses
Depuis mille années
Elle murmure à un étourneau
Nous distribuant ses chagrins
Équitablement
Et lors d(
Une aube, il a parlé :
“Rends moi mon coeur
Et supporte ma timidité“
Puis il l’a magnifiée
Et quand elle est devenue docile
Il s’en est allé
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